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La Dépêche

Date de parution : 26/11/2025

Garde mobile pour enfants de victimes de violences conjugales : un dispositif unique en France

L’essentiel : L’association Enfanfare, en partenariat avec le Département, déploie un dispositif unique en France : un mode de garde mobile pour les enfants des femmes victimes de violences conjugales.

Dans un département où les signalements de violences conjugales ont augmenté de 15 % cette année, l’association toulousaine Enfanfare lance un dispositif unique en France : un mode de garde mobile pour les enfants des femmes victimes de violences conjugales. Ponctuelle et flexible, cette solution vise à permettre aux mères d’effectuer leurs démarches administratives de sortie des violences (dépôt de plainte, rendez-vous médicaux et judiciaires), pendant que leurs enfants sont gardés à quelques mètres par un éducateur petite enfance. « La situation rend déjà la séparation mère/enfant difficile, l’idée est donc vraiment de rester à proximité », indique Laïla Chellah, l’une des éducatrices actives sur le projet.

Pour bénéficier de ce dispositif, les femmes doivent prendre contact avec l’une des Maisons des Solidarités (MDS) présentes sur le territoire. C’est elle qui fera le lien avec l’équipe surnommée la « Petite brigade ». Cette dernière est constituée de huit éducateurs volontaires qui se relaient sur l’ensemble de la Haute-Garonne. Tous sont issus d’Enfanfare, cette association toulousaine qui assure la garde et l’accueil à domicile.

« Remettre de la normalité dans le quotidien de l’enfant »

Sur le terrain, les éducateurs interviendront seuls ou en binôme, équipés à chaque fois d’un sac à dos contenant jouets, pâte à modeler, outils de dessin, de bricolage et kit de premiers secours. « Nous retrouvons différents moyens d’expression artistique et ce n’est pas par hasard », explique Sonia Dehez, directrice de l’association. « Nous souhaitons donner la possibilité à ces enfants d’exprimer ce qu’ils ressentent, de libérer des choses parfois compliquées. » Laïla Chellah ajoute : « Au travers de ces gardes, ce qui m’intéresse, c’est que l’enfant puisse vivre sa vie d’enfant. Qu’importe le lieu où nous nous trouvons, l’objectif est d’essayer de remettre de la normalité dans son quotidien ».

Sébastien Vincini, le président du conseil départemental a pu découvrir le contenu du sac à dos qui accompagnera les éducateurs dans leurs missions. DDM – LAURENT DARD

Le dispositif « Angela » déployé

Cofinancé par le Département et l’État, ce dispositif a été présenté dans les locaux de l’association, ce mardi 25 novembre, à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Plusieurs élus ont répondu présents, dont Eric Pelisson et Sébastien Vincini, président du Conseil départemental. L’édile salue une solution de garde « qui évitera à l’enfant de réassister au traumatisme du récit. C’est une des raisons qui peuvent bloquer les mères à se lancer dans des démarches ».

Au-delà du mode de garde mobile, Sébastien Vincini a annoncé le déploiement du dispositif « Demandez Angela » dans les MDS et les maisons départementales de proximités (MDP), dès ce 25 novembre. Ce second dispositif vient renforcer la chaîne de protection en offrant un refuge immédiat dans les lieux publics aux victimes.

Francebleu - Ici Occitanie

Date de parution : 25/11/2025

Faire garder ses enfants pour aller porter plainte, un dispositif unique en France pour les femmes victimes de violences

Faire garder ses enfants le temps d’aller porter plainte au commissariat, d’un constat de blessure chez le médecin ou encore d’un rendez-vous avec un avocat, c’est désormais possible en Haute-Garonne. Le dispositif, co-financé par l’État et le département, s’appelle « La petite brigade mobile ».

Un nouveau dispositif, unique en France, co-financé par l’État et le département de la Haute-Garonne a été présenté à Toulouse ce mardi 25 novembre, il se nomme « La petite brigade mobile ». Il est à destination des femmes victimes de violences conjugales.

Un sac à dos et une éducatrice prête à intervenir très vite.

Huit professionnels, intervenants de l’association l’Enfanfare, composent cette brigade. Parmi eux, Laïla, éducatrice de jeunes enfants. Dans son sac, il y a tout plein d’outils de travail : « un petit sac à dos qui contient de quoi intervenir tout de suite avec des petites choses à grignoter pour les enfants, des goûters par exemple, aussi des jeux. De quoi dessiner et de quoi leur permettre aussi d’être dans leur temps d’enfant.« 

Il n’est pas rare qu’une fois en présence de l’enfant à rassurer, Laïla utilise des comptines, elles ont pour vertu principale de sécuriser l’enfant :« Notamment quand on accompagne l’endormissement, c’est vraiment très efficace parce que ça apaise. Et au niveau de la sécurité affective, c’est très utile. Surtout pour les tout petits, mais les plus grands aiment aussi. À cinq, six ans, ça les apaise quand ils ont du mal à se poser, ça remet un petit peu de sérénité. »

Un dispositif appelé à durer.

La petite brigade mobile est un tout nouveau dispositif, présenté comme unique en France et appelé à durer dans le temps** souligne le président du conseil départemental Sébastien Vincini : « Ce n’est pas un dispositif expérimental. Il prendra fin quand les violences faites aux femmes seront terminées. Les féminicides ont augmenté de 11 % en France. C’est une femme tous les trois jours qui décède sous les coups de son conjoint ou de son ex-conjoint. C’est cela la réalité dramatique. »

Comment bénéficier de cette Petite brigade mobile ? Tout passe par les maisons des solidarités (il y en a 30 en Haute-Garonne et 90 points d’accueil), c’est l’assistante sociale de la maison des solidarités qui constate le besoin de garde propose le dispositif à la maman et  prend contact avec l’association l’Enfanfare.

Christelle Valèze-Barrio, directrice adjointe de l’association explique : « la MDS repère des situations où une maman est en sortie de violences conjugales. Il y a une fiche anonyme, je tiens à le préciser, c’est totalement anonymisé, une fiche constituée avec les éléments essentiels tels le lieu de rendez-vous, l’âge des enfants, les situations particulières, s’il y a des enfants en situation de handicap par exemple. Et c’est là qu’on organise la garde et qu’on va rejoindre la maman sur son lieu de rendez-vous qui peut être un commissariat, un cabinet d’avocats, l’hôpital aussi pour des constatations de blessures, une MDS également. »

La petite brigade mobile est mobilisable en trois à sept jours. Pour le moment, aucune mère victime de violence conjugale n’en a bénéficié, c’est un dispositif tout neuf qui compte sur le bouche-à-oreille pour devenir un service auquel les femmes feront naturellement appel.

Article de AT

Date de parution : 2012

Article AT 2012
La gazette des communes

Date de parution : 09/07/2012

Article La gazette 2012
La voix du midi

Date de parution : 08/03/2012

Article la voix du midi 2012
Charentelibre.fr (source AFP)

Date de parution : 06/01/2012

Urgence médicale, travail de nuit ? Toulouse assure la garde des bambins

Les Toulousains qui ne savent comment faire garder leur enfant au pied levé ou la nuit disposent d’un nouveau service public, une sorte de crèche dématérialisée évitant l’appel en catastrophe à une nounou ou le recours à un prestataire privé trop cher.
Ce service, Pop In, s’adresse à celles ou ceux qui doivent trouver une garde pour leur petit de 0 à 3 ans, soit parce qu’ils sont confrontés à une urgence professionnelle (un nouvel emploi), médicale (une hospitalisation) ou sociale; soit parce que, comme les caissières de supermarché ou les pompiers, ils travaillent selon des horaires décalés.
Certes, l’ouverture des crèches familiales toulousaines s’échelonne de 6 à 22 heures et l’une d’elles est même ouverte 24 heures sur 24, a expliqué la municipalité. Mais cela ne répondait pas aux besoins particuliers de peut-être une centaine de familles à l’année. Pour celles-ci, l’appel au privé coûtait trop cher. Quant à l’ouverture d’une structure de nuit spécialement dédiée, elle serait revenue trop cher à la collectivité; de toute façon, l’enfant préfère dormir à la maison.
La municipalité socialiste a donc décidé de subventionner à hauteur de 200.000 euros par an un service qu’assurait déjà depuis décembre 2010 l’association. L’Enfanfare dans les quartiers sensibles pour les 0-12 ans. Pop In, lui, concerne les 0-3 ans de toute la ville.
L’Enfanfare a déjà reçu les demandes d’une aide-soignante, d’une éducatrice spécialisée, d’un comédien, dit l’une de ses responsables, Sonia Dehez. Pour eux, L’Enfanfare peut puiser dans une réserve d’aides maternelles qui viennent garder l’enfant à domicile, pour quelques jours et jusqu’à trois mois (pour les situations d’urgence), renouvelables une fois. Quelques jours suffisent à répondre à une demande pour peu que le demandeur remplit les critères.
Il en coûte 0,63 euro/heure à une famille monoparentale au smic pour les situations d’urgence, 1,05 euro pour les horaires atypiques.
Sonia Dehez s’attend à ce que le public utilisant ce service soit socialement mixte, mais concède que « les familles qui gagnent bien leur vie n’ont pas tellement de problèmes de garde ».

La mairie escompte que Pop In crée 35 à 40 emplois.

www.DIRECTTOULOUSE.com

N°568
Date de parution : 19/12/2011 09:06

CRÈCHE FLEXIBLE POUR SITUATIONS D’URGENCE

Petite enfance.

L’accueil à la demande.
Toulouse vient de lancer l’expérimentation de la crèche familiale Pop In, une solution sur mesure pour les parents sujets à des contraintes particulières.
Conducteurs de bus, caissières de supermarché,policiers, avocats, personnels de santé ou travailleurs de la culture, tous ont un point commun : une difficulté particulière à trouver un accueil adapté à la fois à leurs enfants et à leurs horaires atypiques.
La solution : Pop In, un dispositif d’accueil des enfants à domicile, strictement réservés aux parents dans l’urgence. 
Géré par l’association Enfanfare, qui le teste depuis 2009 à Toulouse, le système bénéficiera d’une enveloppe de 200 000 euros pour l’année 2011 octroyée par la Ville, qui soutient son développement.
Pop In se veut une solution à la fois réactive et adaptable, pour satisfaire les 100 familles qui en font la demande chaque année, mais également accessible sur toute la commune et pour tous les budgets. Dans ce même souci de solidarité, l’aide de la Ville a permis de faire d’Enfanfare l’employeur de ses intervenants à domicile, créant ainsi 35 à 40 emplois.

Par ailleurs, la Ville poursuit son plan «1 000 places en crèches supplémentaires », avec la création en 2012 de 357 nouvelles places.

 

EJE Journal

Date de parution : Octobre Novembre 2009

EJE Journal - Oct.Nov 2009 Page 1
EJE Journal - Oct.Nov 2009 Page 2
LaDepeche.fr

Date de parution : 17/10/2008 09:06

L'Enfanfare, une solution au manque de places en crèche à Toulouse

En matière d’accueil des tout-petits, Toulouse ne se démarque pas des grandes métropoles attractives où la pénurie de places de crèches apparaît comme l’inévitable dommage collatéral du boom démographique. La seule action politique – entamée par l’ancienne municipalité et relayée aujourd’hui par la nouvelle qui a l’ambition d’ouvrir 1 000 places supplémentaires d’ici à 2014 – ne suffit pas.
La formule crèche traditionnelle, d’ailleurs, s’avère d’ailleurs assez souvent inadaptée aux horaires de travail de nombreux parents. Du coup, l’offre s’est diversifiée (lire ci-dessous) au fil du temps, et propose un éventail plus large de possibilités de garde aux nouveaux parents. Ainsi, la crèche à domicile L’Enfanfare propose-t-elle une utile alternative. Ouverte il y a un mois par Marion Gonzalez et Sonia Dehez, deux éducatrices spécialisées dans la petite enfance, elle vient combler un manque.

Pour les enfants handicapés aussi

Le principe ? « Les enfants sont gardés chez eux par des aides maternelles que nous recrutons », explique Marion. Ils ne perdent donc pas leurs repères. Les horaires sont modulables, les aides maternelles prennent en charge les enfants malades, et vont chercher les frères et sœurs à l’école s’il le faut.
Mais ce n’est pas tout. Marion et Sonia érigent en priorité un projet éducatif où le lien social est roi. A des lieues d’un bête système de garderie : « Les aides maternelles peuvent regrouper des activités éducatives ou artistiques au domicile d’une famille, à l’extérieur pour des sorties, des spectacles, des jeux, ou encore dans les locaux de L’Enfanfare. Nous privilégions l’ouverture des enfants sur le monde ».
Et puis L’Enfanfare se démarque plus encore dans un autre domaine : celui de l’accueil d’enfants handicapés. Une offre inédite et sans doute salvatrice pour nombre de parents concernés ; la plupart d’entre eux n’ont souvent d’autre solution que de sacrifier l’emploi de l’un des deux.

Renseignements au 06 31 38 76 47, au 06 89 92 34 82 (e-mail : lenfanfare@hotmail.fr).
Attention ces éléments de contact ne sont plus d’actualités 

Les crèches en chiffres

Toulouse dispose de 4 483 places d’accueil dans 120 établissements : 10 crèches familiales municipales, 27 crèches municipales et CCAS, 18 haltes-garderies, 60 crèches et haltes-garderies associatives, 5 crèches d’entreprise et privées. Les assistantes maternelles indépendantes accueillent 1 900 enfants. Une place de crèche coûte 12 000 € par an à la ville.

La demande augmente, l’offre se diversifie

Face à une demande croissante liée à la démographie galopante de l’aire toulousaine, l’offre se diversifie. Sans parvenir à résorber le manque de places. N’empêche, plusieurs modes de garde d’enfants existent.
La crèche collective. Municipale, associative, gérée par une mutuelle, un centre hospitalier, une ou plusieurs entreprises, elle accueille de façon régulière les enfants de moins de trois ans. Capacité maximale : 60 places. La plupart du temps elle est ouverte de 7 heures à 19 heures, mais est fermée le week-end. Le prix est calculé selon les revenus des parents et la composition de la famille.
La crèche familiale. L’accueil de l’enfant se fait à la fois au domicile de l’assistante maternelle (trois enfants maximum) et dans la crèche relevant de son secteur. Les assistantes maternelles sont employées par une collectivité locale ou une association. Les parents ne sont pas l’employeur direct. À Toulouse, l’accueil se fait de 6 heures à 22 heures du lundi au samedi. Prix calculé en fonction des revenus des parents.

La crèche d’entreprise. Encore marginal, le secteur est en pleine expansion. La crèche d’entreprise, donc privée, facilite la vie des parents-salariés. Elle coûte environ 7 000 € par an et par enfant à l’entreprise. Sur le même mode, à noter l’ouverture en septembre d’une crèche au cœur de l’université Paul-Sabatier : Upsimômes dispose de 60 places, dont une vingtaine réservée aux enfants d’étudiants. Renseignements sur www.ups-tlse.fr.
La crèche à domicile. L’Enfanfare en est un exemple. Crèche and Do aussi, qui existe depuis une dizaine d’années. La formule, associative, présente notamment les avantages des horaires modulables.

L’assistante maternelle indépendante. Agréée par le conseil général, elle accueille chez elle de 1 à 3 enfants selon les jours et horaires fixés par contrat avec la famille. La liste est disponible dans chaque Unité territoriale d’actions médico-sociales. La rémunération est fixée par contrat entre la nounou et la famille.
L’auxiliaire parentale. Elle assure la garde au domicile parental. En cas de garde partagée entre plusieurs familles, elle fonctionne en alternance dans les différents domiciles. Sa rémunération est fixée par contrat.

Petite enfance. Ouverte il y a un mois, cette crèche à domicile propose des horaires modulables et un projet éducatif.

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